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Publié le 22 Avril 2025
En 2024, les dispositifs de lutte contre la fraude mis en place par le ministère du Logement ont permis d’éviter 229 millions d’euros de pertes liées à des demandes frauduleuses, notamment via le programme MaPrimeRénov’. Face à une éco-délinquance de plus en plus structurée, la ministre Valérie Létard affiche une volonté ferme : garantir l’intégrité des aides à la rénovation et protéger les ménages. Grâce à un système de contrôle rigoureux, plus de 44 000 dossiers frauduleux ont été identifiés avant paiement. Ces résultats soulignent l’efficacité des mesures mises en œuvre par l’Agence nationale de l’habitat (Anah), qui poursuivra en 2025 ses efforts avec des contrôles renforcés, des inspections sur le terrain, et une vigilance accrue à chaque étape du processus d’aide. Cette dernière est indispensable pour assurer la confiance des ménages souhaitant se lancer dans des travaux de rénovation énergétique, mais aussi pour l’état, pour une utilisation vertueuse de ce budget conséquent.
Pour 2025, l’engagement du gouvernement s’intensifie : renforcement des synergies entre l’Anah et la Direction générale de la répression des fraudes, campagnes de prévention renforcées, accompagnement gratuit via le service France Rénov’, et amélioration du cadre juridique. Le projet de loi de finances prévoit un meilleur contrôle des RIB et une traçabilité accrue des paiements. Par ailleurs, une proposition de loi vise à alourdir les sanctions, encadrer strictement les mandataires, interdire davantage le démarchage abusif et instaurer le principe de “name and shame” pour les fraudeurs. Pour la ministre, chaque euro détourné affaiblit la transition énergétique et pénalise les foyers modestes. La lutte contre la fraude s’impose donc comme un pilier essentiel de la rénovation énergétique en France, pour garantir une aide juste, efficace et accessible à tous.