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Publié le 30 Juin 2025
Plus d’un million de personnes vivraient aujourd’hui dans des logements indignes en France, selon les chiffres du gouvernement. Ces situations touchent aussi bien les centres-villes anciens que les zones rurales. Elles exposent les habitants à des risques graves pour leur santé et leur sécurité. Face à cette urgence sociale, plusieurs ministres, dont Valérie Létard (Logement), Catherine Vautrin (Santé) et Gérald Darmanin (Justice), ont présenté une stratégie interministérielle renforcée.
1. Renforcer l’action locale et la détection des situations à risque
Les pôles départementaux de lutte contre l’habitat indigne (PDLHI), dirigés par les préfets, devront établir un plan d’action local d’ici fin 2025. L’objectif est de repérer plus rapidement les logements dangereux, notamment grâce à des visites sur le terrain et des signalements médicaux ou sociaux.
2. Sanctionner plus fermement les marchands de sommeil
Le gouvernement souhaite accélérer les poursuites contre les propriétaires abusifs. Des enquêtes ciblées seront menées et les sanctions lourdes, déjà mises en place, seront rappelées : jusqu’à 7 ans de prison et 200 000 € d’amende, voire 15 ans en cas de victimes multiples ou d’enfants.
3. Mieux accompagner les petites communes
Le plan prévoit aussi un soutien spécifique aux collectivités locales, surtout les plus petites, souvent démunies face à ces problématiques. Des guides pratiques et des outils juridiques (comme la nouvelle procédure d’expropriation pour insalubrité) seront diffusés largement. Selon Valérie Létard, la ministre du Logement : « Ce fléau doit être éradiqué. Un logement digne est indispensable pour une vie digne. » Pour Catherine Vautrin, il en va de la dignité humaine et de la santé publique : « Cette lutte doit être une priorité nationale. Nous devons agir fermement contre ceux qui profitent de la précarité des autres. »