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Publié le 22 Octobre 2025
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À partir du 1er janvier 2026, l’isolation des murs et l’installation de chaudières biomasse seront exclues du dispositif MaPrimeRénov’, sauf si elles s’intègrent dans un projet de rénovation globale. Cette décision, confirmée par le ministère du Logement, marque un tournant important dans la stratégie nationale de rénovation énergétique, avec des répercussions notables pour les ménages comme pour les professionnels du secteur.
Ce retrait surprend, notamment dans le cas de l’isolation des murs, responsable de près de 20 % des pertes de chaleur dans un logement. Toutefois, d’autres types d’isolation (comme les combles ou les planchers bas) resteront subventionnés, tout comme les poêles à bois ou à granulés, jugés plus accessibles financièrement pour les foyers modestes. L’objectif affiché : réorienter les aides vers des rénovations plus performantes, tout en maîtrisant le budget d’un dispositif fortement sollicité.
Le gel partiel du guichet entre juin et septembre 2025 visait déjà à contenir l'explosion des demandes. Lors de la réouverture du dispositif le 30 septembre, seuls 13 000 dossiers supplémentaires pourront être déposés jusqu’à la fin de l’année, répartis sur l’ensemble du territoire. Les propriétaires très modestes seront prioritaires.
Face à l’instabilité politique actuelle, le gouvernement prévoit un décret destiné à graver ces changements dans le marbre. Il serait applicable même sans gouvernement en place, et ne pourrait être modifié que par une nouvelle équipe. Ce décret, présenté au Conseil national de l’habitat (CNH), vise à garantir la continuité du dispositif, malgré les incertitudes à venir. En 2025, 122 000 ménages ont déjà bénéficié de MaPrimeRénov’, avec une aide moyenne de 4 000 € pour les monogestes, contre 40 000 € pour les rénovations d’ampleur.